Être noir et homosexuel, le nouveau combat au sein de la communauté LGBT

La Communauté a aussi sa part d’ombre. La discrimination au sein des LGBT existe. Les personnes de couleurs et notamment les LGBT noirs subissent une double peine : le racisme et l’homophobie.
Noir et homosexuel
(photo : Xavier Héraud)
L’ignorance et l’oubli de notre communauté contribuent à leurs discriminations. Ce n’est pas propre à la France. Par contre, le manque d’actions oui.
Aussi, dès 2016, des hommes et des femmes ont décidé de se mobiliser davantage pour la visibilité des personnes LGBT noires avec l’association Paris Black Pride via notamment des festivités en juillet prochain. La question de la visibilité et des différences doit être un enjeu fort pour la Communauté LGBT.
Rencontre avec Johan Amaranthe, Co-fondateur/Président, et Judith Kinanga Kapinga, Vice-présidente, de Paris Black Pride. Un très bel entretien.
 
Logo Paris Black PrideGayviking : La double discrimination, raciste et homophobe, est rarement mise en avant dans les médias et la société… et pourtant elle existe ?
Judith :Oui elle existe mais pour savoir qu’elle existe il faut faire partie des « minorités » qui sont à la fois racisées et homosexuelles donc moi en tant que lesbienne et noire, je subie cette double discrimination. Les médias n’en parlent pas car les médias ne représentent pas les « minorités ». Si vous regardez bien les personnes qui composent les médias, leur milieu et leur formation, c’est plutôt des personnes qui vivent dans des milieux favorisés, assez « bobo» dont la grande majorité est blanche. Par conséquent, si ces personnes des médias ne se mélangent pas avec le reste de la société exactement comme elle est alors les médias ne pourront connaitre que les préoccupations des blancs et c’est juste révélateur que le milieu des médias n’est pas un milieu mixte où en trop peu mixte pour un pays comme la France. Meme quand certain.e.s journalistes ou magazines marquent leur appartenance à la communauté LGBT, ils/elles sont blanc.he.s donc ce sujet peut difficilement être abordé car ils/elles ne vivent pas difficilement leur citoyenneté à cause de leur couleur de peau.
Johan : Je n’ai pas grand-chose à ajouter par rapport aux propos de Judith, sinon que chez certains médias il y a une certaine bonne volonté pour rattraper le retard pris sur le traitement de ces sujets mais c’est surtout fait avec beaucoup de maladresse car en général ils demandent à d’autres personnes de parler à notre place.

Les premières expériences de racisme au sein de la communauté

Au sein de la communauté LGBT, on aurait pu penser que le racisme n’avait pas de place… comment le ressentez-vous ?
Johan : Hélas, le racisme est présent partout et la communauté LGBT n’échappe pas à cela, je connais des personnes racisées qui ont connues leurs premières expérience de racisme au sein de la communauté dans les divers lieux de rencontre, au sein des associations que ce soit à Paris où dans le reste de la France.
Personnellement je sais comment il se manifeste, ce sont très souvent des propos avant d’être des actes. Des propos racistes sur nos corps avec tous l’exotisme qui va avec, et aussi ce postulat qui fait de nous des gens toujours enragés, violents, dotés que d’émotions et non de raisons. C’est aussi ça l’expérience d’être un noir dans la communauté LGBT avant d’évoquer le reste de la société.
C’est violent comme expérience et c’est pour cela mes ami.e.s et moi avons trouvé indispensable de lancer notre mouvement pour les personnes qui nous ressemblent dont certaines sont moins aguerries que nous pour affronter ces violences.

Noir et homosexuel
(crédit photo : Paris Black Pride)
Judith : Les personnes de la communauté LGBT sont des personnes éduquées par la société. Une société qui a une longue histoire dans l’esclavagisme et le colonialisme des peuples noirs donc quand un travail n’a jamais vraiment été fait sur les préjugés envers les personnes non-caucasiennes.
L’orientation sexuelle ne change pas ce qu’il y a dans la tête, dans l’imaginaire de quelqu’un et ce n’est pas parce qu’il ou elle peut subir l’homophobie ou la lesbophobie que cette personne luttera contre les autres discriminations ou racismes.
Par conséquent je ne suis pas étonné de cette forte présence du racisme au sein de la communauté LGBT comme dans le reste de la société.
En juillet prochain aura lieu la deuxième édition de la Black Pride. Quelle est la place de la Black Pride face à la marche des fiertés à Paris ? Et serez-vous présents à la gaypride de l’inter-lgbt de fin juin ?
Johan :Au moment où mon groupe d’ami.es et moi (les membres fondateurs) avons commencé les discussions basées sur nos expériences pleines de frustrations, le constat d’un manque criant de visibilité pour nous au sein de la communauté, pour nos artistes aussi, la nécessité de créer notre propre plateforme devenait évidente dans l’idée de pouvoir avoir nos propres espaces juste pour permettre nos rencontres, nos échanges et ainsi aller de l’avant dans nos vies.
Paris Black Pride s’est imposé dans cette perspective qui n’a jamais été celle d’un repli sur soi où l’application d’une non-mixité car justement notre communauté en particulier a toujours prouvé sa capacité à accueillir les autres. S’agissant de notre position face à la marche des fiertés, je pense juste qu’il n’y a pas de sujet là car je vous rappelle que nous avons participé à la marche de l’an dernier avec un char que nous avons partagé avec Afrique Arc-En-Ciel, une association qui siège dans le conseil d’administration de Paris Black Pride. Par principe nous serons présent.e.s autant que possible lors de cet événement annuel.
Judith : Bien sûr que nous y serons ! Pour nous c’est complémentaire, Paris Black Pride comme l’indique le nom contient black, noir et c’est vraiment un espace contenant pour nous pour justement aborder toutes les questions liées à la visibilité, à notre double ou voir triple discrimination parce que moi en tant que femme lesbienne, je ne suis pas concerné par une double discrimination mais une triple en tant que femme, noire et lesbienne donc nous estimons que ce sont des espaces qui doivent être complémentaires.
Noir et homosexuel
(crédit photo : Paris Black Pride)
Cette question vous devez l’entendre régulièrement depuis votre première édition de Black Pride en 2016 à savoir le côté « communautariste » de cet évènement. La société française a toujours eu des difficultés à appréhender l’esprit communautaire, l’assumez-vous et comment pouvez-vous nous expliquer votre position ?
Judith : Déjà par rapport au mot « communautariste », il faut savoir que les français blancs font toujours des abus de langage concernant ce mot car lorsqu’il s’agit d’eux qui se retrouvent souvent dans une assemblée comme l’Assemblée Nationale, on pourrait dire qu’elle est communautariste mais personne ne le dira. Pourtant le peuple français n’est pas comme il est véritablement, n’est pas représenté dans l’Assemblée Nationale.
Je pense donc qu’il faille se situer en disant d’où on parle car c’est facile quand on est blanc de parler de « communautariste » parce que les blancs se placent comme la norme et donc quand on se retrouve entre blancs on n’est pas du tout dans le communautariste mais dès lors qu’il s’agit de noirs qui se retrouvent entre eux, là on nous jette ce mot. Je n’ai pas envie de plus commenter cet abus de langage et que les blancs l’utilisent d’abord pour eux.

Communautarisme… les blancs se placent comme la norme… mais dès lors qu’il s’agit de noirs qui se retrouvent entre eux, là on nous jette ce mot…

Johan : Cette question, nous l’entendons souvent et nous continuerons à devoir la répondre pendant encore très longtemps bien que ce soit épuisant. Nous en avons discuté avec UK Black Pride avec qui nous avons un jumelage. UK Black Pride a plus de 10 ans d’existence et même dans une société comme la société britannique où les communautés sont reconnues, ça a été très difficile pour eux de justifier l’objet de leur existence, recevant beaucoup de violence par la presse britannique qui les accusait des mêmes maux. Vous pouvez donc imaginer que les attaques sont multipliées par 10 et vont l’être davantage par toutes ces personnes ou ces milieux en France se sentent indignés par l’existence d’une telle organisation. Nous assumons clairement la manière dont nous menons nos actions car pour nous le plus important c’est l’unité que nous participons à rendre plus forte dans notre communauté et nous avons reçu tellement de témoignages de personnes qui nous remerciaient pour cette initiative. Le reste importe peu, il faut juste savoir que nous cèderons à aucune intimidation.

Pride black
(crédit photo : Brian Kyed – Unsplash)
On remarque, de notre point de vue, qu’il n’y a pas beaucoup d’associations LGBT pour les personnes de couleurs en France et peu de militant(e)s noir(e)s dans les associations généralistes. Selon vous, pensez-vous qu’il y a une carence ? Les noir(e)s LGBT ne se sentent-ils pas un peu seul(e)s ? 
Judith : En fin de compte, c’est intéressant ce que vous dites et justement il faudrait savoir d’où vous parlez car moi par exemple je fais aussi partie des LOC’s (Lesbian Of Colors), personne dans les médias ne parlent de nous donc évidemment que dès lors que vous entendez parler de Paris Black Pride et que l’écho médiatique s’installe, pour vous, les noirs LGBT commencent peu à peu à être davantage visible en France, vous parlez juste de visibilité mais pas d’existence et ça fait longtemps qu’il y a des lesbienne, des gays, des bi, des trans noirs qui luttent en France mais la parole nous est confisquée.
Il y a du coup peu de place pour qu’on s’exprime donc je suis un peu étonné par votre question qui encore une fois rétrécie le milieu LGBT. J’ai longtemps milité avec des femmes noires LGBT qui existent, qui sont nombreuses mais pardon, vous ne vous intéressez pas à nous Il vous faut vraiment vous journalistes bousculer vos habitudes dans les milieux que vous fréquentez car il n’est pas acceptable d’entendre dire qu’il y a peu de militants et militantes noirs dans les associations généralistes, il y en a !
Aussi justement, en général nous ne restons pas longtemps dans ces associations car la parole leur est tellement confisquée que les personnes préfèrent s’en aller.
Au-delà de votre évènement Black Pride, que proposez-vous tout au long de l’année ?
Johan :Notre week-end Black Pride demeurera notre événement phare chaque année car nous sommes là pour véritablement nous installer dans le paysage. Cela dit, nous nous assurons de mener des actions le reste de l’année auprès de la communauté car nous nous engageons sur les questions culturelles bien évidemment mais nous ne négligeons pas les questions sociales et sanitaires et encore moins les sujets politiques.
Ainsi nous avons structuré notre association en différents pôles avec des personnes expérimentées pour les mener. Après avoir fait le bilan de notre première manifestation l’été dernier, et quelques interventions dans des événements comme le festival Chéries-Chéris, nous avons fait un long travail dans l’ombre pour structurer l’association, y accueillir des nouveaux membres et enfin préparer tous nos prochains événements. Nous tiendrons notre prochain événement le 22 avril avec le projet « Pense-bêtes » avec notre artiste Estelle Prudent à l’Espace Anggy Haif dans le Marais et le 20 Mai prochain avec des tables-rondes sur les questions sanitaires prévues à la Mairie de Paris.
Bien évidemment, nous travaillons également d’arrache-pied sur notre prochain week-end Paris Black Pride qui aura lieu du 14 au 16 juillet prochain avec un programme encore plus riche que l’an dernier. Nous travaillons également sur des grands projets pour l’automne et l’hiver prochain. Nous ne manquons pas d’idées pour permettre des moments de rencontre avec notre communauté.

Les noirs français moins bien lotis… dans les autres pays anglo-saxons, les organisations LGBT noires sont beaucoup plus fortes…

La Black Pride s’inspire du mouvement américain du même nom. Comparativement aux autres pays occidentaux, pensez-vous que les noirs LGBT sont moins bien lotis en France ?
Johan : Oui clairement, d’ailleurs nous avons beaucoup échangé et reçu le soutien de quelqu’un comme Earl Fowlkes qui est le Président et Fondateur du Center for Black Equity qui est l’organisation qui a créé le mouvement des Black Pride dans le début des années 1990’s aux Etats Unis et qui s’est par la suite répandue dans le monde. En Europe ça a commencé il y a plus de 10 ans avec UK Black Pride et nous enfin depuis l’an dernier. Donc oui nous appartenons à ce réseau de Black Pride.
Il est clair que nous noirs LGBT en France sommes moins bien lotis nous sommes encore des jeunes associations avec quelques fragilités comme la difficulté pour nous de trouver de véritables partenaires qui pourront nous aider à financer nos actions. Dans les autre pays anglo-saxons, les organisations LGBT noires sont beaucoup plus fortes car elles sont vraiment organisées économiquement et politiquement pour être de véritables plateformes dans l’activisme au sein de la communauté.
L’idée pour nous est de nous adapter en gardant en perspective le contexte français. Cela dit, nous en France avons tant à offrir car nous sommes plein de ressources sur le plan créatif, voyez le avec nos différents artistes, nos activistes qui font un travail formidable avec le peu de moyen qu’ils/elles bénéficient. Paris Black Pride qui justement a attiré l’attention de nombreuses organisations étrangères va se battre pour renverser la tendance alors rendez-vous dans 10 ans.
Judith : Effectivement si on prend la comparaison avec Londres et UK Black Pride, on peut estimer que nous à Paris, nous sommes un peu en retard où les choses ont pris beaucoup de temps pour s’installer et de toutes façons on ne pas dissocier des êtres humains avec leur pays, leur culture, leur histoire et on met vraiment l’accent sur ça nous les noirs en France où on nous invite à nous faire discret dans l’espace public.
La présence du #noblack sur les sites de rencontres est parfois étonnant, certains l’associe comme une forme de racisme intériorisé. Comment pourrait-on sensibiliser dans la communauté LGBT les doubles discriminations racisme/LGBTphobies ?
Judith : Cela nous renvoie à la question sur le communautarisme car clairement si ces sites peuvent être taxés de communautariste car par exemple chez nous dans nos événements on ne verra pas de #nowhite.
Toujours est-il que là nous revenons carrément sur l’éducation, sur comment on peut considérer l’autre et manifestement si un blanc dit ça, moi si je n’ai pas envie de me mettre avec une blanche je ne pourrai pas me permettre d’écrire une telle chose donc là oui, il y a un racisme intériorisé et ça fait longtemps que c’est comme ça. Je répète qu’il n’y a pas de travaille profond d’étude fait sur l’esclavage et le colonialisme.
Lorsqu’un éminent homme politique français se permet d’aller en Afrique pour dire que c’est la France qui a apporté la civilisation en Afrique et qu’il n’y a pas un tollé de blancs par exemple à l’Assemblée Nationale ou des gens qui s’élèvent et protestent contre une telle parole, ça veut dire que oui le racisme est intériorisé en France.
Les gens qui se disent qu’ils ne sont pas racistes le sont malgré eux parce que c’est une question d’éducation et d’héritage.
Johan : Je suis peu confronté à ça personnellement car je ne suis pas présent sur les sites ou les applications de rencontres mais j’entends clairement parler de ça autour de moi et nous sommes toujours dans cette forme de violence dont je parlais dans une précédente question.
C’est du racisme que je qualifierai de banalisé basé sur de l’ignorance, un manque d’éducation. On peut avoir des préférences mais là ces exemples sont l’expression d’une exclusion claire d’une personne appartenant à un groupe ethnique différent des caucasiens.

Le racisme est basé sur de l’ignorance, un manque d’éducation…

Il faut que cette communauté elle ouvre les yeux et qu’elle nous écoute et nous entend quand nous avons l’opportunité de raconter nos douloureuses expériences. Il y a toujours cet étonnement de découvrir que nous les non-blancs, nos couleurs de peau conditionnent négativement nos parcours au sein de cette société. Au sein de la communauté également, l’idée de Paris Black Pride dérange et ils nous disent « oui on croyait qu’on était plus dans une dynamique pour faire converger nos luttes pour ne faire plus qu’un.. », alors ce postulat peut être louable mais hélas, il nie le problème car je vous rappelle que nous sommes noir.e.s avant d’être LGBT.
Un dernier mot à ajouter ?
Judith : Nous sommes vraiment ravi.e.s d’avoir créé Paris Black Pride qui est vraiment un espace qu’on souhaite qu’il soit contenant, c’est-à-dire que nous voulons et que nous fabriquons pour qu’il soit bienveillant et accueillant pour tous les afro-descendant.e.s LGBT et du coup il y a une réflexion sur notre chartre par exemple qui inclus des comportements qui sont des comportements bienveillants qui sont de solidarité, d’ouverture d’esprit, et de tolérance et nous excluons tout le contraire, c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas tolérantes, qui ont un comportement qui dénigre les autres, sont alors pas les bienvenu.e.s dans notre espace Paris Black Pride.
Johan : Je rejoins ce qu’a très bien dit Judith. Avec Paris Black Pride c’est véritablement une mission de cohésion sociale que nous nous sommes fixés au départ car finalement notre travail sur la culture, sur la santé est d’intérêt général et d’ailleurs la Mairie de Paris l’a bien compris. Je suis ravi de voir grandir cette association que j’ai co-fondé avec des gens que j’ai appris à aimer et je salue d’ailleurs Brian Scott Bagley, Nawo Crawford, Ariel Jean-Urbain et James Davis car nous avons commencé un travail qui commence à avoir une influence positive dans la vie des gens qui nous concernent en premier lieu et ça personnellement c’était mon objectif ultime.

Logo Paris Black PrideParis Black Pride, une gaypride version black – juillet 2017 (Paris)

Du 14 au 16 juillet 2017 aura lieu la Paris Black Pride Weekend Festival. Ce week-end de festivités est organisé avec l’appui de partenariats publics-privés comme la Mairie de Paris. Il est également marrainé par Madame Audrey Pulvar, journaliste télé, et parrainé par Monsieur Louis-Georges Tin, Président du CRAN.
« Paris Black Pride Weekend Festival est principalement un week-end de festivités LGBT international implanté à Paris dans divers lieux. Après une première édition en 2016 qui a tenu toutes ses promesses avec un succès populaire et médiatique en juillet 2016, nous proposons notre seconde édition du 14 au 16 juillet 2017. Avec la volonté de faire grandir notre manifestation, nous avons l’ambition cette année de proposer un programme plus riche en diversité et qualité à nos participant.e.s qui viennent de France et d’ailleurs. Notre week-end consiste à la tenue de divers événements culturels tels que les panels de discussions, des projections d’œuvres cinématographiques, des expositions d’art, des ateliers d’initiations, du ballroom, des soirées dansantes et un festival de musique. »
Vous pouvez participer à l’appel au don de l’association (ici)

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